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Bonsoir,
Aussi sûrement que les Mèdes qui moulèrent avec patience des millions de briques émaillées pour orner les murs de leurs cités, nous nous retrouvons ce mois-ci encore pour poser une nouvelle brique de la légende héroïque du prince Arslân. Et à nouveau, c’est Alchimiste Noir et moi qui mettons les mains dans la boue, c’est que les briques ne vont pas se faire toute seule ! Laissez-nous donc vous proposer nos commentaires, qui seront aussi brillants que des briques émaillées. Je vous ai déjà dit que c’est typique des Mèdes ? Je radote peut-être ?
Le chapitre s’ouvre sur un nouvel affrontement opposant Dariûn et Faranghîs aux Lusitaniens, rapidement interrompu par l’arrivée du chef de troupe, Zandé, le fils de Kahllahn au sourire carnassier. Proclamant affronter le preux d’entre les preux pour faire la fierté de feu son père, il ne supporte cependant pas que Dariûn remette en question le bienfondé de ses actions, portées au bénéfice d’un traître à la couronne parse. D’un naturel plutôt impulsif, l’impair n’est pas loin, il déclare dans un élan de fureur agir pour la véritable lignée royale ! Comment un homme qui semblait pourtant fort avisé, avec un réseau de renseignement des plus efficace, peut-il commettre une erreur aussi regrettable ? Dariûn et Faranghîs ne semblant pas saisir immédiatement la portée des paroles de Zandé – au demeurant d’apparence confuse. S’en suit un bref combat au cours duquel le fils de Kahllahn est rapidement mis en déroute, d’une façon telle qu’elle en est presque gênante, si ce n’est ridicule. Je vous laisse en découvrir le détail par le menu. Une fois débarrassés des Lusitaniens, nos deux comparses reprennent rapidement la route de la citadelle de Peshawar, non sans laisser l’esprit de Darîun ruminer les paroles du père et du fils...
Bref, même si le titre du chapitre semble s’indifférer de tout ce qui se passe durant les 23 premières pages et que je devrais respecter la volonté de l’auteur et en faire de même, parlons tout de même un peu du reste.
Le chapitre nous gratifie ainsi également des heureuses retrouvailles entre Dariûn et Arslân. Tout le monde sourit et est content, on fait le plein de bromance quoi, après une horrible cure de chapitres où il y a avait tout plein de gens énervés.
Pas grand-chose à commenter là-dessus donc, Elam et Dariûn partent à la recherche de Narsus tandis que les autres continuent vers Peshawar. Hâte de voir la tête d’Elam quand il va voir Alfrîd tout de même.
Mais le plus intéressant concerne les deux dernières pages ! Arslân et compagnie aperçoivent une montagne noire qui s’avère être le lieu où l’ancien "Roi héros" au nom imprononçable a vaincu et scellé le "roi aux serpent" au nom imprononçable. Mmh, tout ça ne vous rappelle rien ?
À noter que ce chapitre est le dernier du tome 05 qui paraitra le 09 mai au Japon et cet été en France très certainement. Un très bon tome au vu des chapitres, je dirais même mon tome préféré jusqu’ici ! Espérons que le tome 06 parvienne à faire mieux encore.
Au final que retenir de ce chapitre ? Qu’il semble, d’après l’avis global des membres de la Team, moins bon que les derniers mais néanmoins encore sympathique. Nous laissons un temps les intrigues de palais si chère au cœur d’Al pour nous intéresser à la (lente) progression d’Arslân et de ses compagnons qui commencent enfin à se rassembler. Espérons que la route de la forteresse n’est plus très longue. L’installation d’une tension et de futurs probables enjeux autour du mont Demavand, du roi aux serpents et de l’épée du souverain véritable relèvent un peu l’intérêt global du chapitre.
par Alchimiste Noir @ 09/04/2016 07:40 pm
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