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LE JOURNAL D'UNE TEAM IMPOSSIBLE

Arslân ou l'Optimisme II

Écrite par : Kit • Catégorie(s) : Arslan Senki • Postée le 17/05/2015 11:59 pm


Bonsoir,

C’est que le monde est fou, si vous me permettez l’expression, et aride le pays qu’irrigue l’ignorance ! Nous avions tenté la semaine dernière de suivre le jeune prince de Parse le long de la difficile route qu’il devait tracer. Abreuvés de nos connaissances nous voilà maîtres du monde, persuadés de tout savoir et de tout connaître, quel mal l’aventure pouvait-elle nous réserver dont nous ne saurions aisément triompher ? La plume est plus aiguisée que l’épée – surtout quand cette dernière est d’acier – c’est bien connu. Insouciance de la jeunesse, le cœur débordant d’une sorte d’arrogance, nous foulons du pied ceux qui se dressent en travers de la route, décidons de ce qui est bien ou mal car après tout nous savons, nous avons de l’esprit et fièrement en usons. Mais est-ce faire preuve là de tolérance et d’intelligence ? Ne sentez-vous poindre l’averse ? Car voilà, ou mon esprit est fou ou le monde est gris, inaccessible derrière un rideau de pluie, être informe qu’on ne peut facilement appréhender ! La connaissance ne fait pas tout. Elle ne permet pas à elle seule de comprendre l’autre, tout au plus de penser que nous le connaissons. Nous voilà sortis de nos tours d’ivoire pour explorer le monde – louable entreprise s’il en est – mais prenons-nous réellement le temps de l’interroger longuement ? Parler de ce qu’on ne connaît pas, de ce que l’on pense connaître sans jamais l’avoir expérimenté, voilà une attitude digne du plus scrupuleux serviteur de Yahldabôth ! Juger par le seul prisme de son esprit impénétrable au ruissellement extérieur. Pourtant ce courant altère notre matière (grise, c’est un signe vous dis-je), comme la pierre qui dévale le lit de la rivière voit sa forme changer, l’expérience seule peut faire évoluer nos idées. Le monde est gris et encore une fois nous risquons de nous y perdre. Le désespoir guette celui dont les vêtements détrempés ne sont plus que poids l’empêchant d’avancer. Il faut savoir s’abreuver doucement sous la pluie, l’excès en toute chose est mauvaise. Tombe le masque d’Hilmes comme le gris rideau de pluie tronquant la vérité du monde aux yeux du prince. Puisse l’intelligence, qui à elle seule en rien ne préserve, contribuer à l’échange entre deux parties que les cendres (grises, c’est un signe vous dis-je) de l’ignorance passée condamnent de prime abord au conflit. Apprendre à connaître l’autre, homme, femme qui se présente devant soi, sans détour ni raccourci, seul moyen de redonner de la couleur à ce monde gris.





par Kit @ 17/05/2015 11:59 pm


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