Le passé c’est aussi ce souvenir persistant dans la mémoire de Hilde, celui d’un jour d’été ensoleillé, passé dans le vallon de son enfance à courir au milieu des bois et de ses putains de résineux, à tenter de comprendre comment on enfile une cape de pluie. C’est un sac à viande dans la maison de son maître, sans doute pour conserver les fruits de la chasse me direz-vous ? Eh bien non, mon bon monsieur, c’est pour dormir ! C’est une odeur persistante, celle des graines et des baies que l’on donne aux oiseaux pour pas qu’ils ne meurent en cours de migration ou encore le fumet de la choucroute que sa mère préparait dans les temps heureux.
Et là c’est le drame, il faut newser ! Je veux dire tirer. Ben oui, vous avez vu le profil de cette arbalète ? Je voudrais bien vous y voir... bref, chapitre !