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LE JOURNAL D'UNE TEAM IMPOSSIBLE

Goshiki no Fune : la cabane du bord de berge

Écrite par : Kit • Catégorie(s) : Goshiki no Fune • Postée le 13/08/2016 10:29 pm


Bonsoir,

Il ne parvenait plus à se contenir, et c’est alors que dans un cri de plaisir et de soulagement mêlé, il laissa s’écouler à l’intérieur d’elle un jet vif de son fluide. Un morceau de tissu rapiécé et passablement abîmé barrait maladroitement l’entrée de la petite hutte en bois, cachant leurs ébats amoureux et leurs corps nus au regard du monde, alors qu’une légère brise venait le soulever par intermittence. Le fond de l’air était frais ce soir pour un mois d’août sur l’archipel, mais le contact de sa peau douce où venaient perler quelques gouttes de sueur le réchauffait agréablement, l’invitant à se jeter plus profondément encore vers ses bras tendus pour lui, dans une recherche plus intense encore d’un plaisir mutuel, d’un désir inassouvissable.

Ils se retrouvaient dans cette cabane ponctuellement pour partager une nuit d’amour. Elle était située dans un endroit légèrement en retrait de la route, le long des berges, entourée de hautes herbes et permettait d’observer furtivement en contrebas le bateau où ils vivaient avec le reste de la famille. Ils quittaient la cabine à la faveur de l’obscurité d’une nuit sans lune, en toute discrétion pour ne pas réveiller Shôsuke et les autres, tandis qu’ils dormaient profondément. Cette cabane qui abritait leur passion secrète ne contenait rien d’autre qu’une paillasse d’aspect relativement inconfortable, mais c’était là tout ce dont ils avaient besoin pour s’adonner à quelques danses lascives. Leur corps étaient incomplets au quotidien, lui n’avait pas bras, elle pas de force, amputée qu’elle était d’une partie d’elle-même. Mais leur union leur permettait pour un instant de ne former qu’un seul être, conscient de constituer alors une entité intègre.

Leurs corps alors se frôlaient avec envie, se chevauchaient et s’enlaçaient tour à tour dans la lourdeur des nuits d’été, au gré des pulsions de chacun des partenaires. La moiteur de leurs peaux collées l’une à l’autre, l’odeur si caractéristique des phéromones, la chaleur des douces frictions, l’accélération du rythme cardiaque, le mouvement du va-et-vient et le contact légèrement piquant de son pubis. Il aimait la sentir contre lui. Elle aimait le sentir en lui. Partager une nuit d’amour avec cette fille, presque une sœur, était un bonheur immense et sans cesse renouvelé entre eux deux. L’entourer de ses jambes vigoureuses, ne former qu’un seul et même être. C’était un sentiment bien plus fort que tous les bonheurs qu’il avait connus depuis qu’il avait rejoint la famille du bateau aux cinq couleurs. Une attirance irrépressible, mais qu’il fallait taire au matin, quand venait l’heure de se quitter sans rien ne laisser paraître. Une communion secrète de l’esprit, qu’aucune lèvre, aussi voluptueuse soit-elle ne saurait jamais formuler.





par Kit @ 13/08/2016 10:29 pm


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