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LE JOURNAL D'UNE TEAM IMPOSSIBLE

Arslân ou l'Optimisme

Écrite par : Kit • Catégorie(s) : Arslan Senki • Postée le 10/05/2015 11:10 pm


Bonsoir,

Welcome to the new word! Et vous, comment faites-vous pour survivre dans cet océan d’ignorance ? Parce que même si dans autodafé, il y a fée, ce n’est pas si merveilleux qu’il y paraît de prime abord. En plus ça pue. Pour s’en convaincre il n’y a qu’à regarder le nez de l’innocent se plisser comme le papier des ouvrages sous les flammes rouges de rage, reflets frénétiques d’un dogme hiératique ! Ne vous méprenez pas, je ne parle pas d’égyptien, on est en Parse après tout. Et alors le Louis, que nous dit-il d’autre ? Que les moustiques ne transmettent pas le paludisme, mais ça c’est bien connu. Il doit avoir la chassie dans l’œil ou en tout cas une sacrée malformation, non mais c’est vrai quoi, vous avez vu sa bouille ? Aussi peu avenante que celle d’un serpent du désert et vous pouvez me croire, je sais de quoi je parle ! Une goutte d’eau dans cet océan d’ignorance disais-je, l’apport infime d’un homme à la somme des connaissances humaines, à cet élan si rare, celui qui nous conduit à aller au devant des autres, à leur découverte, à celle de leurs différences qui en font des êtres entiers et qui méritent toute notre attention. Mais cet élan est rare, ardu, inusité chez nombre de nos contemporains, qu’ils soient âzaht ou gorahm. Il est rare même chez moi. C’est qu’il est bien plus confortable de brûler des livres inconnus que d’en découvrir le contenu, de se confronter à une nouvelle langue, à une autre manière de penser qui nous inviterait à considérer que nous puissions avoir tort... Le savoir est source de désespoir, une longue marche à travers un oued aride où un soleil de plomb nous accable de tout son poids, répercutant le moindre de ses rayons sur les parois rocheuses. Qu’elle est loin alors la douce chaleur sécurisante de l’autodafé, bien plus agréable que ces traits-ci. Une goutte d’eau dans le désert mais tous ceux qui ont traversé un jour un ouadi savent à quel point une chute de petites, d’infimes et minuscules gouttes d’eau peut entraîner la formation de petits torrents pourtant puissants, qui balayent un court instant l’aridité de nos cœurs et lavent toutes les âpretés de la route. Un torrent capable d’éteindre les feux des autodafés. Alors oui, soyons insensés le temps d’un chapitre ou d’un manga. Le temps d’une journée, d’un mois et même d’une vie. Osons l’altérité ! L’autre est une chance et toutes nos craintes ne sont rien face à l’apport de connaissances dont la dissemblance est porteuse. Alors lisez et éteignez vos feux, que l’oued de votre ignorance s’abreuve d’intelligence et osez découvrir celui qui ne vous ressemble pas !

Le dicton du soir : "Le courage de la goutte d'eau, c'est qu'elle ose tomber dans le désert."





par Kit @ 10/05/2015 11:10 pm


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